Quelques heures après la publication du gouvernement central dirigé par SUMINWA TULUKA, des langues ne cessent de se délier pour commenter et critiquer la composition de ce nouveau gouvernement de 54 membres.
Le député provincial, élu du territoire de Mwenga au sud kivu et défenseur des droits humains NEPANGI José n’a pas gardé son calme. Dans son message intitulé LES VOIX OUBLIÉES DU GOUVERNEMENT SUMINWA 1 , ce élu du peuple ne comprend pas comment une seule zone linguistique peut avoir à elle seule plus de la moitié ou la moitié, voire même le quart des membres qui compose le nouveau gouvernement qui venait d’être rendu public.
Il est vrai qu’une équipe de 54 personnes a été rendue publique comme notre Gouvernement. Il est aussi vrai que tout le monde ne doit pas être Ministe ou faire son entrée au gouvernement.
Oui, la RDC compte environ plus de 450 Groupes ethniques ou tribus. On doit tenir compte de la représentation nationale et zone linguistique
Selon lui, les groupes ethniques doivent savoir qu’il y a partage équitable des ressources humaines et économiques du pays. Toutefois, il reconnaît que les charges politiques on les arrache.
Je demande à ma communauté dont aucun de nôtre n’a été nommé, bref, aucun Mulega, aucun Mubembe, aucun Munyindu, aucun Fuliru sur la liste des oiseaux rares, que je félicite en passant, sur les 4 qui représentent la Province du Sud-Kivu, l’UDPS à elle seule s’accapare 3 et un UNC de façade, de rester unie et hospitalière.
Le député provincial NEPANGI José rappelle que les 3 viennent du nord de la province et un Munyamulenge du Sud, le Sud étant la Zone habitée et dominée par les peuples Lega, Bembe, Nyindu et Fuliru qui vivent en rivalités avec les Banyamulenge dans la guerre de l’espace dans les Haut et Moyen plateaux, avec ceux du Sud de la province, en guerre de leadership, lit on dans son message.
Il craint que cette situation ne crée un sentiment de méfiance vis-à-vis des institutions et tensions entre communautés et les conséquences peuvent en découler. Je demande à notre communauté oubliée, peut-être à volonté, ne baissons pas les bras.
Tout en faisant confiance au Président de la République, Chef de l’État, ainsi qu’au Gouvernement, José NEPANGI pense qu’il est important de se remette aussi en question.
Mettons à l’esprit l’idée de cette pratique de la cité à la recherche d’eau : Haiko sa una fika ku robinet directement una shota maji. Alors que kuko benye bali tangulia ku mustari depuis 4h .
Il poursuit en disant, je cite La plupart des nos anciens avaient vite abandonné la ligne d’attente et sont rentrés à la maison, dans leurs salon en train de regarder la télé et jouer aux cartes.
Les Cadets ont pris les bidons de 5 et de 10 litres, sont retournés au robinet mais le fil d’attente est long et un grand combat s’y déroule pour avoir de l’eau, des gangsters du village et de la cité à la première ligne.
C’est sont eux qui décident de qui va puiser ou non. A la maison, les frères et sœurs s’impatientent tellement qu’ils ont soif et faim.
Oui, les Cadets, joueurs de la 2eme division, seuls à côtés de ceux de la 1ere division qui décident et alignent selon leurs humeurs, mais avec la patience, sûr, ils s’en sortiront et ramèneront un peu d’eau et à la quantité de leur réservoir en main , a t’il renchérit
Le défenseur des droits humains NEPANGI José conclut dans son message en disant je cite : * »* Oui, certains anciens envisagent de retourner. C’est une bonne chose. Mais ils doivent savoir que ce n’est pas leurs champs de maïs à la fin de la saison où aussitôt arrivés, aussitôt récolter.
Ils doivent se remettre à la ligne et batailler pour reprendre leur place d’hier sur le fil au robinet.
N’est-ce il est dit celui qui part à la chasse perd sa place ? Toutefois, ceux qui partagent, pensez aux autres. Le pays est déjà fragile, ne le fragilisons pas davantage avec le partage des responsabilités. Le pays nous appartient nous tous.
Crispin Murhula