Les forces vives et acteurs socio-politiques du Sud-Kivu tirent la sonnette d’alarme face aux massacres à répétition perpétrés dans les territoires d’Uvira, Fizi et Mwenga. Ils pointent du doigt une coalition composée des FARDC, Wazalendo, FDLR, Mai-Mai et de l’armée burundaise, accusée de violer le droit international humanitaire en ciblant les civils. Ils dénoncent la responsabilité directe du régime Tshisekedi dans l’aggravation de cette crise, qu’ils qualifient de régime sanguinaire, et appellent à une intervention urgente du Secrétaire général de l’ONU pour stopper cette spirale de violence.
Face à la détérioration alarmante de la situation sécuritaire, les forces vives saluent la posture de l’AFC/M23, qu’ils considèrent comme une force de retrait œuvrant pour la protection des civils et la restauration de l’autorité de l’État dans les zones libérées. En opposition à la logique de guerre du régime central, ils plaident pour une gouvernance décentralisée et un projet fédéraliste capable de rapprocher l’administration des citoyens et d’assurer une paix durable au niveau local.
Enfin, les tueries récentes à Mikenge, Minembwe, Luvungi et Uvira, marquées par l’exécution de civils innocents, notamment des jeunes en prière, traduisent l’échec total des institutions de protection. Les forces vives appellent à une mobilisation nationale contre le tribalisme, la haine et l’impunité. Elles exigent la fin immédiate des violences et le départ du régime actuel, tout en appelant la communauté internationale à cesser son silence complice et à se ranger aux côtés des populations congolaises en quête de justice et de dignité.





