Toutes les routes nationales menant dans les territoires de la province du Sud kivu demeurent dans un état de délabrement très avancé, et cela a un impact négatif sur la vie socioéconomique des populations de ces territoires et de la ville de Bukavu.
Cet état de délabrement très avancé des routes est à la base de la hausse du prix, non seulement des produits de premières nécessités dans ces territoires, mais aussi de transport.
Selon la société civile du territoire de Mwenga, actuellement pour se rendre dans la ville de Bukavu, une course se négocie entre 400 000 et 500 000 Fc, avec au moins 3 jours de voyage sur la route nationale № 2.
Mulonda Wasso, président de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile dans ce territoire précise le prix des produits de première nécessité ont doublé, voire même triplé, à cause du mauvais état de cette route d’intérêt général.
La situation est la même dans le territoire de Shabunda où les produits de première nécessité se font rares, à cause de l’impraticabilité de la route nationale №2.
Il est aussi difficile à ce jour de se rendre dans le territoire de Fizi par voie routière, à cause du délabrement très avancé de la route nationale № 5, à partir du territoire d’Uvira.
Les territoires de Kalehe et de Walikale ne sont pas aussi épargnés. Selon le cadre de concertation de la société civile de Kalehe, actuellement, les usagers des routes nationales № 2(Bukavu-Kalehe) et № 3(Miti-Walikale) éprouvent d’énormes difficultés pour se rendre dans ces deux territoires.
James MUSANGANYA, membre de cette structure de la société civile et habitant de Kalehe renseigne que la dégradation de ces deux routes nationales a entraînée la hausse du prix de transport et des vivres et non vivres dans ces territoires.
Les usagers de ces routes nationales ne cessent de plaider pour l’intervention urgente du gouvernement central, afin de les réhabiliter, mais jusque-là rien n’est envisagé, malgré les promesses des autorités.
Rédaction