Les organisations de la société civile réunies au sein du Groupe de Travail Thématique Mines et Hydrocarbures de la société civile du Sud-Kivu alertent sur ce qu’elles qualifient de situation conflictuelle persistante au sein du Comité Provincial de Suivi des activités minières en province, CPS-SK en sigle, une situation qui entraverait son bon fonctionnement.
Dans une lettre adressée au gouverneur de province Jean-Jacques Purusi, le GTTM&H, l’une des composantes constituant le CPS-SK, soutient que ce dysfonctionnement fait suite à la désignation qu’il qualifie de forcée et non consensuelle du délégué du gouvernement provincial à la coordination technique du CPS-SK et cela par l’arrêté provincial N°23/086/GP/SK du 10/05/2023.
Selon le Groupe de Travail Thématique Mines et Hydrocarbures de la société civile du Sud-Kivu, depuis lors, un climat de méfiance et de désordre a commencé à élire domicile au sein dudit comité, jusqu’à occasionner l’accumulation des incidents non résolus sur la chaîne d’approvisionnement des minerais, à cause de la non tenue des réunions plénières du CPS.
Dans le souci de préserver la paix et le bon fonctionnement au sein du CPS, le GTTM&H demande au gouverneur de province de nommer un coordonnateur compétent et consensuel au CPS, en remplacement de Didier SHAMAMBA accusé de plusieurs griefs.
Le GTTM&H pense que cela pourra renforcer la cohésion entre les parties prenantes. Toutefois, au cas où le temps ne permettra pas, ce groupe propose au ministre provincial des Mines et président du CPS de procéder à la nomination d’une personne qui assumera l’intérim, sur base d’une consultation tripartite.
Didier SHAMAMBA est accusé aussi d’avoir foulé aux pieds les préalables convenues avant d’intégrer la coordination du CPS.
C’est entre autres mener un plaidoyer auprès du gouverneur de province pour que le gouvernement provincial puisse allouer une partie des fonds issus des frais rémunératoires pour les services rendus mobilisés par le SAEMAPE, afin de permettre au CPS de maintenir son fonctionnement et de poursuivre la mise en œuvre des projets de développement communautaire.
Mais aussi la mobilisation des partenaires techniques et financiers pour appuyer les activités du CPS, ainsi que le maintien de la cohésion au sein de la coordination technique du CPS et bien d’autres.
A cela s’ajoutent des agissements de Didier SHAMAMBA, que le GTTM&H estime qu’ils compromettent la cohésion et le bon fonctionnement du CPS. C’est notamment le fait d’avoir réclamé 5 000$ de frais de communication mensuelle pendant qu’il ne travaillait pas au cours de la période pendant laquelle les activités du CPS étaient paralysées, mais aussi le fait pour lui d’avoir réclamé une somme de 11500 dollars américains américains à titre de frais de communication, une aberration grave de sa part, selon le GTTM&H.
Des allégations que Didier SHAMAMBA rejette en bloc et estime que tout cela n’est qu’un acharnement contre sa personne
Notez que les organisations de la société civile membres du GTTM & H prévoient des actions de grande envergure si aucune décision n’est prise par les autorités dans les 72 heures qui suivent.
Rédaction