Depuis janvier 2025, la province du Sud Kivu a enregistrée six mille cas de MPox où variole de signe.
Dans un rapport du premier trimestre de l’année 2025 rendu public par la division provinciale de la santé mardi 25 Mars 2025, cette division renseigne qu’au cours de la semaine antérieure, la province a enregistrée 461 cas des malades atteints par ce virus, sans aucun décès.
Selon le docteur Claude BAHIZIRE, chargé de communication à la division provinciale de la santé, les zones de santé les plus touchées en province sont Miti-Murhesa qui vient en tête, suivie de Nyangezi, Uvira et Nyantende.
Il précise que le MPox reste permanent et dangereux. BAHIZIRE rappelle que cette maladie se transmet via un contact étroit et direct avec la personne infectée, à travers les liaisons cutanées comme les plaies, les croûtes, les fluides corporels dont le sang, la salive, les spermes et les muqueuses, bouche, anus, les orifices naturels produisant du mucus.
Le docteur Claude BAHIZIRE recommande donc aux personnes à risque de contracter le MPox de se faire vacciner, car selon lui, celà peut contribuer à prévenir l’infection de celui-ci.
Pour ne pas propager le virus, le chargé de communication à la division provinciale de la santé demande à la personne malade de s’isoler et d’appliquer les gestes barrières.
BAHIZIRE lance en outre un appel à la population de la province du Sud Kivu en général et de la ville de Bukavu en particulier à respecter scrupuleusement les mesures barrières et d’hygiène, mais aussi à se rendre dans une zone de santé la plus proche en cas des signes tels que : la forte fièvre soudaine, des boutons remplis de liquides ou de pus qui se dessèchent pour former des croûtes ainsi que des douleurs musculaires.
Rédaction