L’association des mouvements citoyens et des structures citoyennes réunies au sein du Bloc Uni pour le Développement du Congo se dit très choquée par les conclusions de la mission d’audit du fichier de la paie des agents et fonctionnaires de l’État de l’inspection générale des finances et veut voir toutes les personnes citées dans ces rapports être poursuivies et punies sévèrement conformément aux lois du pays.
Dans un document rendu public dans la ville de Bukavu et dont une copie a été transmise pour information au chef de l’État, Félix TSHISEKEDI, ces organisations citoyennes réunies au sein du BUDC disent avoir suivies avec amertume ce rapport rendu public le jeudi 27 Avril 2024.
Selon ces dernières, ce rapport a mis à la portée de tout le monde des cas d’irrégularités graves entre autres le nombre de 145 604 agents payés mais disposant des numéros matricules incorrects, fantaisistes et fabriqués, ainsi que 53 328 agents fonctionnaires disposant chacun plus de deux numéros matricules, avec d’autres fonctionnaires.
A ceux-là s’ajoutent le 931 agents particulièrement du ministère du budget qui étaient payés dans plusieurs ministères et biens d’autres irrégularités choquantes.
Selon l’IGF, suite à cette mafia financière, le trésor public accuse mensuellement un manque à gagner de plus de 148 milliards de francs congolais. Ces organisations citoyennes réunies au sein du BUDC exigent des poursuites judiciaires sévères contre les fraudeurs impliqués dans cette mafia.
Elles exigent en outre la désactivation de tous ces cas d’irrégularités dans l’urgence par les services habilités. Le BUDC demande donc à l’IGF d’initier un audit dans des ministères avant la nomination des membres du nouveau gouvernement.
Dans son document, le BUDC ensemble avec ses organisations membres promet des actions de grande envergure si jamais ses revendications ne sont pas prises en compte.