Dans une déclaration rendue publique et dont une copie a été exploitée par votre média, le syndicat national des inspecteurs de l’enseignement au Congo, SYNIECO Sud kivu dit avoir observé avec indignation que le premier mandant passé du pouvoir en place, les enseignants en général et les inspecteurs de l’enseignement primaire, secondaire et technique n’ont bénéficié que des promesses de l’amélioration de leurs conditions de vie.
Dans le souci de veiller à la qualité de l’enseignement, ces inspecteurs en profitent pour réclamer un salaire qui leur permettra juste de nouer les deux bouts du mois ainsi que l’octroi de la prime d’itinérance, la prime de fonction spéciale et spécifique à chaque catégorie de bénéficiaire, au regard de l’ordonnance 231 du Août 1991 qui n’a été abrogé jusqu’à ce jour.
Dans ce document, les inspecteurs de l’EPST plaident en outre pour la suppression des zones salariales sur toutes l’étendue de la province du sud Kivu, mais aussi le respect de la dignité de l’inspecteur par tous.
Ces inspecteurs en ont profité pour dénoncer le détournement des frais de fonctionnement des pools primaires de la province du sud kivu depuis le mois de juillet 2023 jusqu’à ce jour, pourtant des frais qui figurent sur les listings de ces différents mois précités.
Les inspecteurs de l’EPST saisissent donc de cette occasion pour inviter le nouveau gouvernement congolais qui sera bientôt mis en place de travailler pour l’intérêt du peuple en général et des inspecteurs de l’enseignement primaire et secondaire en particulier en vue d’améliorer la qualité de l’éducation des enfants congolais
Rédaction