À l’Est de la RDC, le rôle des journalistes ne se limite plus à informer. L’Association des Femmes des Médias (AFEM) leur rappelle aujourd’hui leur responsabilité d’éduquer, de sensibiliser et de bâtir la paix. Une mission que l’organisation féminine entend renforcer à travers la 4e édition du Prix Propaix « Njisiya Kwa Amani » (Journalisme pour la Paix).
Ce prestigieux concours, dont la cérémonie de remise des prix est prévue à Bukavu le 12 décembre 2025, s’inscrit dans le cadre de la campagne annuelle des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG) et du projet de « Promotion de la paix et de la stabilité dans l’Est de la RDC ».
Dix journalistes seront primés, dont cinq pour leurs meilleurs travaux et cinq pour des mentions spéciales. L’appel à candidatures débute officiellement le 1er novembre 2025. Pour être éligible, il faut être journaliste en activité, œuvrant dans une structure médiatique reconnue légalement, et être détenteur d’une carte de service ou de presse valide, a précisé Julienne Baseke, Coordonnatrice de l’AFEM.
Les postulants peuvent être issus de la presse écrite, en ligne, de la radio ou de la télévision, à condition que leurs productions (article, reportage radio ou vidéo) abordent des sujets locaux en lien avec la promotion du genre, l’égalité des sexes, la santé sexuelle et reproductive ou la lutte contre les violences sexuelles.

À travers ce concours, l’AFEM mise sur le pouvoir transformateur des médias pour inspirer des changements positifs de comportement au sein des communautés. « Nous voulons encourager les journalistes à devenir des agents de changement dans un contexte de tensions et d’inégalités », affirme Julienne Baseke.
L’annonce officielle a été faite à Bukavu, ce mercredi 29 octobre 2025, lors d’une conférence de presse riche en échanges. Par ce prix, l’AFEM confirme son engagement en faveur d’un journalisme responsable, au service de la paix et de la dignité humaine.
Hélène Mukulumanya




