Le Programme Oecuménique de Paix, Transformation des Conflits et Réconciliation « PAREC » Kivu a demandé la libération sans condition du révérend pasteur Ngoy Mulunda, ancien président de la CENI qui aurait été kidnappé à Lusaka, en Zambie en Novembre 2024 par les services secrets congolais et zambiens, puis amené à une destination inconnue jusqu’à ce jour.

Cette structure le dit lors des consultations initiées par l’ancien président Joseph Kabila à Mbobero, en territoire de Kabare, au Sud-Kivu.

Venu dans la délégation de la Société Civile du Sud-Kivu, PAREC pense que le révérend est un homme intégré et pacifique, une figure de proue qui s’est impliqué dans la restauration de la paix.
«Pourtant Le révérend est un homme bien qui s’est impliqué dans la restauration de la paix et la cohésion sociale» dit Yvette Rubuye.
Rubuye invite également les acteurs de la société civile à s’impliquer pour la libération de cet homme vertueux.
Pour PAREC, l’ancien président de la république Joseph KABILA a prêté une oreille attentive à la délégation, tout en promettant d’y travailler, pour sortir le pays dans cette crise qu’il traverse actuellement.

Yvette RUBUYE, Coordonnatrice de cette structure qui était à la première ligne a expliqué à celui qu’on surnomme le Raïs que PAREC Kivu ne veut rien d’ autre que la refondation de la nation, afin de voir un nouvel Etat démocratique, prospère, respectueux et où les congolais sont fiers de vivre.
Pendant l’audience, cette structure en a profité pour parler au Raïs des problèmes majeurs de la population.
« C’est notamment l’insécurité urbaine caractérisée par la circulation d’armes dans le chef des civils, les violations graves des droits de l’homme commises par des éléments présumés Wazalendo dans certains territoires du Sud-Kivu.PAREC ajoute que suite à ces violations graves commises dans des milieux ruraux, la population ne parvient plus à se déplacer pour les activités champêtres ou commerciales, ce qui accentue la crise économique qui ne fait que prendre de l’ampleur dans la province. », dit-elle.
PAREC Kivu a demandé donc a l’ancien président de la république, Joseph Kabila, lui qui veut à tout prix que la situation sécuritaire soit rétablie, de s’impliquer urgemment pour faire taire les armes et restaurer la paix.
« Ceci va passer aussi par la sensibilisation majeure de toutes les personnes qui détiennent les armes, de le remettre et passer à leur démobilisation, selon Yvette RUBUYE. PAREC Kivu, à travers sa Coordonnatrice en a profité également pour dénoncer ce qu’elle qualifie de haine tribale qui gagne du terrain, surtout la marginalisation des Swahiliphones et des populations de l’Est de la RDC, par certaines gens de la partie Ouest du pays. »
Yvette Rubuye fait savoir que l’ancien président de la république a été clair.
« Ce qui m’amène ici c’est la paix et non les minerais. A Goma, j’ai rencontré beaucoup de gens. Nous avons échangé sur plusieurs questions, tout en revenant sur les 12 piliers que j’ai proposé dans mon dernier discours, afin de sortir le pays dans la crise », a dit le Raïs, selon Yvette RUBUYE.
Disons que ces consultations sont une deuxième étape après celle de la ville de Goma, au Nord Kivu, où l’ancien président de la république a échangé avec différentes structures représentant la population de ladite province.
L’objectif pour l’ancien président Kabila est de trouver une issue favorable à la crise sécuritaire qui secoue la RDC, en particulier sa partie Est.




