Le ministre provincial des ressources hydroliques, Martin BITIJULA accompagné du ministre provincial des finances Bernard MUHINDO et du directeur provincial de la REGIDESO, Ignas ILUNGA a visité ce samedi 16 Novembre 2024 les installations du réservoir Mazigiro de Nyantende, en groupement de Mudusa dans le territoire de Kabare.
Dépêchés par le gouvernement provincial que dirige le professeur Jean-Jacques PURUSI, ces deux ministres sont venus s’enquérir de la situation actuelle de ce recevoir, afin de voir ce qui peut être fait pour améliorer la desserte en eau potable dans certains coins de la ville et de Kabare.
Le ministre des ressources hydroliques et celui de finances ont inspecté les différentes installations de ce réservoir d’une capacité de 1500 m³ et qui dessert plusieurs ménages à Panzi, Nyantende et Mudusa.
Devant la presse, le ministre sectoriel, Martin BITIJULA a précisé qu’une commission composée de différentes parties prenantes y compris la société civile va être mise en place pour faire un état de lieu, afin de réparer le plus vite possible ce qui ne va pas.
« Nous avons bien voulu venir visiter ce centre avec le ministre de finances, qu’il vienne aussi voir pourquoi nous demandons l’argent chez lui pour que prochainement Mazigiro soit un grand centre qui va aider toute la ville de Bukavu.
Et d’ajouter, déjà dans une semaine, il y a une grande équipe qui va venir ici pour faire un état de lieu et nous donner cet état de lieu pour réparer ce qui ne fonctionne pas. Toutes les bornes fontaines qui ne fonctionnent plus doivent fonctionner dans quelques semaines« , renseigne le ministre Martin BITIJULA.
Notez que cela fait des années maintenant que le réservoir de Mazigiro est au cœur de plusieurs débats. La société civile de la contrée ainsi que la population bénéficiaire ne cessent de dénoncer la gestion qu’elle qualifient de calamiteuse de bornes fontaines de l’eau de Mazigiro.
La commission qui sera mise en place va enquêter aussi sur les nombreuses alertes autour de la gestion de cette eau pour mettre un terme à cette anarchie.
Crispin MURHULA