Les agents du Réseau National des Télécommunications par Satellite, RENATELSAT/Bukavu contre toute spoliation, même d’un seul centimètre de leur concession située à Karhale dans la commune de Kadutu, une concession de l’État congolais.
Après avoir gagné le procès à la justice qui opposait le RENATELSAT au Centre pour la Rénovation de Bukavu, un centre qui avait même vendu des parcelles à des particuliers dans cette concession de l’État, prétextant avoir une portion dans celle-ci; les agents de ce réseau ont procédé ce mercredi 07 Août 2024 aux travaux de remesurage de toute la concession, conformément aux documents.
A l’issue de ces travaux, une mise en garde sévère a été donnée au spoliateur, qui est le CRB et tous les complices ainsi qu’à tout celui là qui aurait donné son argent au CRB pour exploitation des champs autours du site de Karhale. Ces agents rappellent donc que la justice a déjà tranchée en faveur du RENATELSAT et renvoient tout celui qui aurait donné son argent auprès de ce centre, qui doit en principe le rembourser, selon ces agents.
Dans une déclaration faite ce même mercredi à Karhale, les agents du RENATELSAT/Bukavu demandent au gouverneur de province, le professeur Jean Jacques PURUSI, lui qui a fait de la protection des patrimoines de l’État congolais son cheval de bataille de protéger leur site de Karhale, menacé du jour au jour par des spoliateurs.
Ces agents demandent en outre au commandant de la 33ème région militaire de disponibiliser une sécurité pour ce site de Karhale, vu le caractère sensible de celui-ci, mais aussi de protéger les matériels qui y sont installés, tels que les matériels de la RTNC, des bases Sokola, ANR , SNEL, de la RFI, de la BBC, de la VOA, de la RTNK, de la RTEKA, Airtel, Vodacom , Orange ainsi que ceux des opérateurs internet couvrant toute la province du Sud Kivu.
Notez qu’après la décision de la justice qui avait tranchée en faveur du RENATELSAT, cette entreprise de l’État congolais avait multiplié des rappels ainsi que des mises en garde contre les spoliateurs et tout celui qui convoiterait son site de Karhale, pour que personne n’en prétexte ignorance.
Crispin MURHULA