Depuis maintenant quelques semaines, la Direction régionale de la Société Nationale d’Electricité, SNEL Sud kivu fait l’objet de plusieurs accusations gratuites et diffamation sur la gestion de 1% de la taxe urbaine d’éclairage public soutiré dans chaque facturation de la consommation électrique dans la ville de Bukavu, d’une part et de l’autre part sur l’opération d’installation des compteurs cash power.
Certains individus et structures se réclamant de la société civile accusent abusivement, à travers les réseaux sociaux la SNEL, jusqu’à donner des qualificatifs au directeur régional de cette société de l’État congolais, l’ingénieur Jovy MULEMANGABO.
Alors que la taxe urbaine de l’éclairage public, qui est le 1% incorporé dans chaque facture de la SNEL est mensuellement collectée et logée dans le compte de la mairie de Bukavu à chaque trimestre, certains individus estiment que ce fond ne parvient pas régulièrement à la mairie, ce qui serait à la base du manque de l’éclairage public dans la ville.
Transparence oblige, le directeur régional de la SNEL, Jovy MULEMANGABO s’est entretenu avec les acteurs de la société civile sur la question de cette taxe, mais aussi sur l’évolution de l’opération d’installation et d’activation des compteurs à prépaiement Cash power.
Il était question pour le Directeur d’expliquer à ces derniers l’évolution de l’opération, une opération qui a déjà atteint plus de 32 000 clients dans la ville de Bukavu et qui sont déjà dans le système. Outre cet exploit, grâce à cette opération de cash power, la SNEL a réussi à reprendre tous les consommateurs non gérés dans la commune d’Ibanda et dans d’autres quartiers de la ville.
Avec des preuves palpables à l’appui, Jovy MULEMANGABO avec tous les services ont expliqué toute la procédure depuis la collecte de ce 1% de la mairie pour l’éclairage public jusqu’à son versement dans le compte de la mairie, et cela trimestriellement.
Les acteurs de la société civile présents, très satisfaits et contents de la démarche de redevabilité entreprise par le Directeur régional de la SNEL et lui promettent leur indéfectible soutien.
Ces derniers rassurent qu’ils ne laisseront pas passer toute démarche des fausses structures se réclamant de la société civile et qui veulent gagner de l’argent auprès de la SNEL, à travers des accusations sans fondement.
L’un d’eux et président national de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, Jean Chrysostome KIJANA demande à la SNEL de toujours se saisir de tous ces dérapages et traduire en justice les auteurs pour diffamation et accusations gratuites.
« Bien que la démocratie permet qu’il ait cette prolifération des mouvements citoyens, la liberté associative, mais il y a quand des structures bien connues et qui jouissent d’une certaine notoriété.
Et d’ajouter, tu ne peux pas te réveiller un matin et dire que tu as déjà un mouvement citoyen et tu te permets d’aller à la SNEL pour voir le Directeur.
Des gens pareilles il faut les traduire en justice pour diffamation » a déclaré le président national de la NDSCI.
Une proposition soutenue par le bureau de coordination de la société civile du Sud kivu représenté par son vice-président Sammy Takimbula.
D’autres structures et mouvements citoyens tels que OBAPG RDC de Amos BISIMWA, le conseil provincial islamique, la LICOSKI et d’autres se sont rangés derrière l’idée.
Notez qu’en synergie, tous les acteurs sociaux ont promis de rencontrer le maire de la ville Xénon KARUMBA pour sa version des faits, pour ce qui est de la taxe urbaine de 1% de l’éclairage public sur chaque facture.