Les conducteurs des véhicules et des tricycles exerçant le transport en commun dans la ville de Bukavu semblent profiter de l’impuissance de la maire dans la réglementation du prix de transport. Malgré des arrêtés réglementant le tarif pour chaque axe, les conducteurs continuent à faire payer leur prix, et chacun selon son propre gré.
Cette situation met mal à l’aise les habitants qui sont désormais obligés de prévoir le double, voire même le triple de la somme prévue par les arrêtés de la mairie, avant toute course.
Le pire c’est en cette période de fêtes de la nativité et de nouvel an. A part le fait que le prix de chaque course est déjà doublé ou triplé, les usagers ont du mal à atteindre la destination, à cause des embouteillages qui sont signalés, depuis des semaines maintenant sur plusieurs tronçons routiers de la ville.
Selon des habitants abordés par Pouvoir Fm ce mardi 31 Décembre 2024, sur l’axe place de l’indépendance-Brasserie, la course est passée de 500 Fc à 1000Fc dans un tricycle Bajaj, sous l’œil impuissant de la mairie de Bukavu et les associations regroupant les conducteurs de ces engins, qui ont pourtant des agents dans des parkings pour percevoir des taxes.
Sur les axes Bagira-place de l’indépendance, la course est passée de 1 000 à 1500Fc, voir même 2 000Fc, surtout pendant les heures tardives.
Même chose sur l’axe place de l’indépendance-Nguba, où le prix dans un taxi bus est passé de 1 000Fc à 1500Fc.
D’aucuns se demandent pourquoi la mairie de Bukavu reste calme face à ce désordre orchestré par les conducteurs dans le secteur de transport en commun. La faute est attribuée aussi aux associations des chauffeurs des taxis bus et voitures ainsi que des conducteurs des tricycles Bajaj, qui devraient faire le suivi et se rassurer du respect des arrêtés du maire de la ville, Xénon KARUMBA.
Rédaction