Des organisations qui défendent les droits des journalistes continuent à hausser le ton pour condamner l’agression et l’humiliation dont a été victime samedi dernier dans la ville de Bukavu le journaliste Ignace BONANE, responsable éditeur du média en ligne Labeur.info de la part de certains éléments des Forces Armées de la RDC.
Après le magazine le courrier ainsi que d’autres organisations de défense des droits des journalistes, c’est le tour de l’Association des Femmes des Médias, AFEM en sigle de hausser le ton.
Dans un communiqué signé par sa coordinatrice Julienne BASEKE, AFEM condamne avec la toute dernière énergie l’agression de ce journaliste qui vient encore une fois de porter atteinte à la liberté de la presse.
Dans ce document, AFEM demande aux autorités politico-administrative et sécuritaires d’assurer la protection et la sécurité des journalistes et défenseurs des droits humains, mais aussi favoriser un climat de travail adéquat et paisible aux journalistes et défenseurs des droits humains lors et dans le cadre de leurs travails.
« Selon les informations à notre procession, c’est à 08 heures 46 minutes que le journaliste Ignace BONANE à été agressé à la place de l’indépendance en plein centre ville de la ville de Bukavu. Les témoignages recueillis sur place citent des militaires qui seraient de la cellule de communication de la 33é région militaire qui ont brutalisé le confrère en plein exercice de son métier
Malgré que le confrère journaliste Ignace BONANE était en possession de sa carte de service et l’autorisation de couvrir cette activité le samedi, une journée dont l’avant midi est dédié aux travaux communautaires communément appelé salongo, suivant la décision du maire de la ville de Bukavu », regrette l’AFEM
AFEM demande en outre aux autorités d’apporter leur soutien et protection aux journalistes victimes des cas d’agression dans le cadre de leur travail.
Elle renseigne que le journaliste victime de cet acte désolant et dégradant a eu la vie sauve grâce à l’intervention de la population et du commandant supérieur de ces travaux communautaires.
L’Association des Femmes des Médias regrette de constater que ces cas d’atteintes à la liberté de la presse et des défenseurs des droits humains ne cessent de se produire pendant qu’il existe des textes qui protègent les droits des journalistes et défenseurs des droits humains, à l’exemple des édits portant protection des journalistes et défenseurs des droits humains ainsi que la nouvelle loi sur la presse, la loi numéro 023/009 du 13 Mars fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse en RDC.
Rédaction