Alors que le sommet conjoint de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est, EAC et de la Communauté de développement de l’Afrique Australe, SADC du samedi dernier en Tanzanie venait d’ordonner entre autres un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et la cessation des hostilités à l’Est de la RDC ainsi que l’ouverture immédiate des principales voies d’approvisionnement et de l’aéroport de Goma, c’est la NDSCI qui qualifie ses résolutions de miteuses et qui ne répondent pas aux attentes de plus d’un congolais.
Selon la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, les résolutions issues de ce sommet laissent un goût d’inachevé, par le fait que les grandes attentes de la population congolaise n’ont pas attiré l’attention des chefs d’États et des gouvernements qui ont pris part à ce dernier.
Son président national Jean-Chrysostome KIJANA renseigne que les résultats de ce sommet sont loin d’apporter des solutions durables à l’agression rwandaise qui continue à faire des morts sur le sol congolais.
Selon lui, les recommandations de dirigeants présents ne favorisent toujours pas la cessation de la guerre dans la partie Est de la RDC. Ce sommet aurait dû aboutir à des grandes décisions et non des simples déclarations, estime KIJANA.
Pour rappel, les participants à ce sommet conjoint ont également insisté sur la nécessité de reprendre les négociations directes et le dialogue avec toutes les parties étatiques et non étatiques »,y compris le M23.
Il a été décidé aussi de fusionner les processus de Luanda et de Nairobi et la reprise des négociations directes avec toutes les parties.
Rédaction