Dans une déclaration sur la situation politique de l’heure
rendue publique ce vendredi 25 Avril 2025 par la dynamique dénommée Grand-Kivu, une organisation regroupant les leaders socio-politique ainsi que plusieurs plateformes socio-culturelles du Grand-Kivu dit constater avec amertume ce qu’elle qualifie de stigmatisation ainsi que de la chasse à l’homme qui seraient entretenues par le régime de Felix Tshisekedi Tshilombo.
Cette déclaration intervient après que le ministère public ait dernièrement requis 20 ans de prison contre le président du parti politique LGD, Matata Ponyo et l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, Deogracias Mutombo et consorts pour » détournement des fonds destinés à la réalisation du projet de parc agro-industriel de Bukanga Lonzo »
Des voix ne cessent de se lever à l’Est de la RDC pour dénoncer ce réquisitoire que certains qualifient d’acharnement pure et simple.
Selon cette dynamique, des leaders de l’Est de la RDC en général et du Grand Kivu en particulier font toujours objet des telles chasses à l’homme, afin de les écarter de l’arène politique, mais aussi de les humilier.
Dans ce document, la dynamique grand KI cite par exemple le professeur Vital Kamerhe, Masumbuko Rubota et d’autres.
Elle regrette de constater que cet acharnement ne fait que prendre de l’ampleur, alors des dossiers de détournements dans plusieurs domaines sont restés gardés dans des tiroirs, juste parce que les auteurs seraient des fils et fils du Grand-Kasaï, région d’origine du président de la république Felix Tshisekedi Tshilombo.
Dans sa déclaration, la dynamique Grand-Kivu exige donc la cessation sans conditions de la manipulation des institutions judiciaires et sécuritaires du pays. Elle invite les acteurs politiques et sociaux du Grand-Kivu à un élan de solidarité.
A la population du Grand-Kivu, la dynamique grand Kivu l’appelle à la cessation de tout soutien au régime actuel qui n’a d’autres ambitions que d’effacer politiquement et socialement les fils et filles du grand Kivu, selon cette structure.
Pour rappel, dans sa réquisitoire, le procureur général de la république avait aussi requis 10 ans d’inéligibilité contre l’ancien premier ministre Matata Ponyo et 5 ans contre Déogratias Mutombo.