Le bureau urbain de la société civile de la ville de Bukavu plaide pour la reprise et l’achèvement des travaux de construction du pont situé à l’entrée de l’avenue Georges DEFOUR, non loin du lycée Wima sur la route nationale № 2, des travaux qui sont aux arrêts depuis plusieurs mois maintenant, rendant ainsi difficile la circulation des engins à cet endroit.
En effet, dans le cadre de travaux de réhabilitation de la route nationale №, tronçons place de l’indépendance-Mugogo en territoire de Walungu, la société SOCOC qui exécute les travaux avait détruit depuis l’année dernière l’ancien pont qui commençait déjà à connaître des fissures, à quelques mètres de la place de l’indépendance.
Les travaux de construction de ce dernier n’ont duré que quelques semaines, avant leur arrêt, et cela à la grande surprise des usagers de la route nationale № 2.
La société civile du quartier Nkafu, dans la commune de Kadutu abordée par Pouvoir Fm précise que depuis lors, elle n’a pas cessé d’alerter les autorités et la société SOCOC sur le danger que courent désormais les usagers qui empruntent la petite déviation qui a été créée à côté de ce pont, mais rien n’a été fait jusque là.
Selon son président Christian BAGUMA renseigne qu’en réponse à sa demande, les responsables de la société qui exécute les travaux ont signifié qu’ils n’ont pas jusque-là les moyens à leur disposition pour finaliser avec ledit pont.
Le bureau urbain de la société civile qui revient sur le calvaire qu’éprouvent les usagers de la route nationale № 2 à cet endroit, appelle le gouvernement central qui finance les travaux à libérer des moyens pour achever ce pont, mais aussi pour accélérer les travaux jusqu’à Mugogo, comme promis.
Son rapporteur maître Gaston LUBAKA renseigne que cette petite déviation expose les usagers, d’où l’urgence d’achever les travaux de construction de ce pont, pour que le trafic reprenne normalement.
« Lors de son meeting au stade de la concorde de Kadutu, le gouverneur de province avait promis que les travaux sur ce pont allaient prendre fin dans deux semaines, mais en vain. Il est inconcevable que des travaux soient aux arrêts dans la ville pendant tous ces mois, qu’en est-il dans des territoires alors ? », a dit Gaston LUBAKA.
Selon les usagers de cette route, en cette période pluvieuse, ils éprouvent d’énormes difficultés pour parcourir la petite déviation qui a été tracée.
Rédaction