Juste après l’arrestation en Décembre dernier du premier groupe des sujets chinois, au total 17 impliqués dans l’exploitation illégale et illicite des minerais au Sud Kivu, des populations dans des territoires et dans la ville de Bukavu ne voient plus d’un bon œil ces derniers, jusqu’à à les qualifier des criminels miniers en province.
Cette situation a des conséquences sur l’intégrité même physique des ressortissants chinois exerçant des activités minières dans certains territoires du Sud Kivu.
Dans le territoire de Mwenga par exemple, il n’y a pas un mois depuis que les organisations de la société civile dans ce territoire avaient décidé de bloquer tout passage aux sujets chinois et leurs engins dans cette zone, les accusant d’exploiter des minerais sans aucune contrepartie.
L’arrestation de trois autres sujets chinois avec un montant de 400 000$ et 10 lingots a fait monter la colère de la société civile civile du Sud Kivu dans sa diversité, jusqu’à organiser des actions citoyennes pour dénoncer cette exploitation illégale des minerais de la province.
Le gouverneur de province, Jean-Jacques PURUSI qui craint le pire qui pourrait arriver aux ressortissants chinois qui continuent à exercer en province, n’a pas tardé d’apaiser ses administrés, en leur appelant à plus de prudence.
Dans une interview faite devant la presse dans la ville de Bukavu, le jeudi 16 Janvier 2025, en marge de la commémoration de l’anniversaire de la mort de Laurent Désiré KABILA, l’autorité provinciale a appelée les administrateurs des territoires en particulier et la population du Sud Kivu en général a ne pas porter aucune atteinte à l’intégrité physique de tout étranger en province, particulièrement les sujets chinois.
Le gouverneur de province a rappelé que la lutte de son gouvernement n’est pas contre les chinois, mais plutôt pour la traçabilité des minerais du Sud Kivu, afin qu’ils profitent à la province en particulier et au pays en général.
Il a précisé que cette lutte veut aussi amener ces sujets chinois et leurs société à se conformer aux normes requises pour exploiter les minerais, cela conformément au code minier congolais révisé.
Rédaction