La libération par la Direction Générale de Migration des sujets chinois impliqués dans l’exploitation illicite des minerais dans le territoire de Walungu ne fait que sisciter des réactions dans l’opinion, tant nationale que provinciale.
L’Association Sans But Lucratif « Les Jeunes Révolutionnaires », une structure luttant contre les anti-valeurs sous toutes leurs formes en RDC n’est pas restée indifférente.
Dans une déclaration rendue publique dans la ville de Bukavu ce jeudi 26 Décembre 2024, l’Asbl AJREC dit suivre de très près le dossier de la libération des sujets chinois, récemment arrêtés à Walungu pour exploitation illicites des mirenais à Karhembo, dans le territoire de Walungu.
Cette structure se dit être choquée par cette libération, une libération qui a été faite même sans l’aval du gouverneur de province Jean-Jacques Purusi Sadiki
« Nous avons appris par voix des ondes, que cette bande chinoise a été évacuée vers le Rwanda, pays agresseur de notre nation, ceci sous la complicité du service de migration qui visiblement les responsables ont été corrumpu par ces millionnaires chinois.
Et d’ajouter, tout en encourageant l’engagement du gouverneur de province, le professeur JEAN-JACQUES PURUSI SADIKI dans la lutte contre la corruption, l’exploitation illicite des minerais, les jeunes révolutionnaires exhortent au président de la République, Félix TSHISEKEDI de s’impliquer personnellement pour arrêter tous les responsables des services étatiques suspects dans cette mafia visiblement bien organisée à partir de Kinshasa jusqu’à BUKAVU », renseigne l’AJREC.
Les jeunes révolutionnaires demandent donc à tous les dignitaires du Sud-Kivu vivant à Kinshasa, les députés nationaux, les sénateurs, les notables et autorités morales de se mettre urgemment autour d’une table pour une cause commune visant à mettre un terme au pillage des ressources naturelles, au profit des ennemis du pays.
Par ailleurs, les jeunes révolutionnaires disent être déterminés à accompagner les autorités compétentes à tout les niveaux dans cette lutte commune contre les pratiques anti-républicaines qui, selon ces derniers, ne favorisent pas le développement de la RDC.