L’association des vendeurs des souliers plastiques œuvrant dans le marché central de Kadutu dénonce avec la toute dernière énergie ce qu’elle qualifie des tracasseries dont sont victimes ses membres par les agents de la Direction Générale des Impôts de Kadutu, qui leurs asphyxient par des textes qui ne sont pas pourtant de leur catégorie.
Dans un mémorandum adressé au directeur provincial de la DGI, l’AVSPLA renseigne que depuis 2019 les vendeurs des souliers plastiques payent leurs redevances sur une seule liste, mais elle est surprise de voir qu’ils ne sont plus autoriser à le faire, alors que c’était le seul moyen d’éviter les tracasseries de ces agents ainsi que le payement d’un montant de 6 000Fc de la CADECO pour chaque bordereau.
Dans ce document, l’association des vendeurs des souliers plastiques plaide pour la mutation des responsables de la DGI Kadutu qui ont déjà fait plus de 5 ans aux mêmes postes, dans le souci de préserver un bon climat des affaires au sein du marché, car selon cette association, ces agents agissent en violation de la vision du chef de l’État qui met l’accent sur l’entrepreneuriat.
L’AVSPLA par le biais de son président KAJEJE KWIGOMBA TEMBO plaide en outre pour l’implication des autorités à tous les niveaux afin que soient défendus les droits de ces contribuables congolais qui en ont marre avec les tracasseries de la DGI Kadutu.
Elle demande par ailleurs à l’inspection générale des finances IGF de diligenter une équipe pour enquêter auprès des agents de la DGI sur l’enrichissement qu’elle estime exagérée de la part de certains responsables de celle-ci.
Pour rappel, en 2019 les vendeurs des souliers plastiques avaient manifesté à Bukavu pour dénoncer les tracasseries dont ils sont victimes, une pratique malheureusement qui continue à être décrier.
Crispin Murhula